Dédicace à Jean-Guy Pecher
Les études sur le bien-être l'ont montré : le Belge a besoin d'une friterie à proximité du domicile pour être heureux.
On le sait, le maillage gras – la répartition des friteries et kebabs sur l'ensemble du territoire – n'est pas parfait. Le gouvernement souhaite à terme que 90% de la population soit desservie par une friterie à moins de 2 km. Un véritable défi pour les zones rurales.
Outre la proximité, les heures d'ouverture sont primordiales. C'est pourquoi le Ministère de la Vie impose désormais aux frituristes d'organiser un service de garde. Dans chaque zone, une friterie devra être ouverte 24h/24 et assurer un service de première nécessité : frites, viandes standard, sauces incontournables.
Cette nouvelle règlementation a été accueillie très positivement. Certains citoyens parlent toutefois de "réforme timide" et appellent à reconsidérer la frite comme un service public de base. Le débat de la nationalisation reste ouvert...
crédit photo : Brèves Cassis (CC)
Ne devrait-on pas aussi installer des friteries au sein des entreprises, des hôpitaux et des maisons de retraite? Cela détendrait les gens, éviterait les burn-out, rendrait le sourire. La frite est l’aliment convivial par excellence. Ne dit-on pas d’ailleurs « avoir la frite »?
Oh oui! S’il y avait des frites dans les maisons de repos, j’irais plus souvent rendre visite à ma grand-mère.