La vie est une petite coquine.
Elle s'arrange pour nous envoyer de temps à autre un petit clin d'oeil. Et l'on en oublie quelques secondes nos préoccupations quotidiennes.
Récemment, la vie m'a envoyé Kendji Girac.
Toi toi ma belle andalouse, aussi belle que jalouse
Toi ma belle espagnole, quand tu bouges tes épaules
Pour faire cette dernière rime, Kendji, il fallait les épaules solides. Et tu as pris tes responsabilités.
À la première écoute, on reste sous l'effet de la surprise : vraiment, espagnole-épaule, ai-je bien entendu? Mais oui, le deuxième refrain le confirme. On réalise et on prend la pleine mesure du coup d'éclat du parolier. Magnifique, audacieux, irrévérencieux. On se met à croire en l'impossible. Et un sourire illumine notre visage pour une partie de la journée.
Pour ça, Kendji, et pour tout ce qui reste à venir, merci.
J’approuve ce lynchage en souplesse.